AGLAE exploite les données de séries de comparaisons interlaboratoires et en tire notamment des informations sur les méthodes d'analyse ou encore sur les dispersions interlaboratoires. Ces études ont pour but d’informer les laboratoires d'analyse.
Par ailleurs, elles peuvent aider à comprendre les écarts ou constats que les laboratoires peuvent eux-mêmes observer. Les études suivantes ont été menées en biologie :
- Analyses coliformes et E.coli sur milieu CCA
- Barèmes de fidélité en microbiologie de base et pathogènes
- Retour d'informations norme légionelles 2014 à travers EIL
- Legionella par PCR versus par culture
Recherche et dénombrement des coliformes et d'E.coli - Incertitude associée à la couleur des colonies observées sur milieu CCA

- Point positif : malgré des écarts significatifs de couleur d’une souche à l’autre et malgré des divergences entre microbiologistes dans la perception de ces couleurs, il apparaît que la pigmentation du centre des colonies est un critère fiable.
- Mais il apparaît aussi que sur les petites colonies la pigmentation n’est pas suffisamment développée.
- Enfin, et c’est là un peu plus inquiétant, parmi les souches testées plusieurs présentent des réponses singulières ; en particulier pour la distinction des Escherichia coli avec les autres coliformes.
Les barèmes de fidélité en microbiologie de base, Ps. aeruginosa et staphylocoques pathogènes sur eaux propres - Débouchés sur les incertitudes
Près de 15 années d’expérience ont été exploitées pour vous aider à comprendre et interpréter les barèmes de fidélité en microbiologie de base et pour certains pathogènes sur eaux propres.
L’évolution de la reproductibilité en fonction du niveau de charge bactérienne est présentée dans l'objectif d'appréhender statistiquement la variabilité des dénombrements bactériens en routine. Plus précisément les paramètres suivants étaient concernés : bactéries coliformes, Escherichia coli, germes revivifiables à 22°C et 36°C, entérocoques intestinaux, spores de germes anaérobies sulfito-réducteurs, Pseudomonas aeruginosa et staphylocoques pathogènes.
Les matrices utilisées pour préparer les échantillons étaient des eaux de distibution chlorées et neutralisées ou seulement neutralisées pour certains essais. Pour la plupart des paramètres, un dopage avait été réalisé principalement avec des souches cultivées en bouillon.
Les liens directs avec les calculs d'incertitude de mesure à l'échelle de la profession et les perspectives en termes d'outils de calculs sont discutés.
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Retour d’information sur la mise en œuvre de la NF T 90-431 (2014) 'Recherche et dénombrement de legionella spp et de legionella pneumophila' à travers EIL AGLAE
Dans la présente note technique, AGLAE présente un bilan des observations réalisées en 2015 sur la pratique de la nouvelle norme NF T90-431 (2014) sur eaux propres et eaux sales.
Différents points sont abordés :
- L’évolution du nombre d’adhérents mettant en œuvre en routine la nouvelle version NF T 90-431 (2014) ;
- La dispersion des mesures répétées observée lors de l’étape de filtration de 10 ml sur eaux propres ;
- Les rendements de référence déclarés par les laboratoires pour les essais sur eaux propres de 2015 ;
- Le temps d’agitation par vortex déclaré par les participants pour le cas des eaux sales.
Ces informations sont des « instantanés » sur la mise en oeuvre des modalités de la norme révisée, ceci au premier et au troisième trimestre 2015, qui permettront à tout laboratoire de positionner ses performances par rapport à l’ensemble de la profession.
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Recherche et dénombrement de Legionella spp et de Legionella pneumophila : PCR quantitative versus culture sur milieu GVPC, un exemple issu des essais interlaboratoires AGLAE
En 2013, AGLAE a soumis un même matériau d’essai (type eau chaude sanitaire) d’une part à des laboratoires (au nombre de 263) procédant à l'analyse des légionelles par culture sur milieu GVPC, et d’autre part à des laboratoires (au nombre de 36) procédant par PCR. L’examen des résultats obtenus a permis de comparer les deux méthodes en termes de niveau de réponse et de fidélité (répétabilité, mais surtout reproductibilité).
Les conclusions de cet exemple ponctuel concordent avec les observations déjà réalisées, notamment celles publiées dans la littérature scientifique :
- Un facteur 10 a été observé entre la réponse du mesurande ‘q-PCR’ et la réponse du mesurande ‘culture sur GVPC’.
- Quant à la reproductibilité de l’une et l’autre des méthodes, elles ne se révèlent pas radicalement différentes. Le coefficient de variation de la reproductibilité des données en log se situe dans les deux cas autour de 5%.
Dans le contexte des réflexions de la Direction Générale de la Santé et des travaux de l’ANSES autour de l’introduction de la PCR pour le contrôle sanitaire des eaux, cette étude confirme l’intérêt de l’utilisation de la q-PCR comme méthode rapide de détection et de dénombrement de Legionella et Legionella pneumophila.
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